« Notre plus grande peur est d’être puissant au-delà de toute mesure »… mais jouer petit ne rend pas service au monde !

Qu’il s’agisse de parler en public ou de faire bonne impression lors d’une première rencontre, les techniques sont nombreuses : poses de pouvoir, langue de bois aléatoire, tactique Ovomaltine, storytelling à l’égyptienne

A terme, ce n’est donc pas cela qui pose problème. L’obstacle est plus complexe.

L’obstacle, comme souvent, c’est la peur. La peur d’être trop flamboyant, la peur d’être critiqué. « Tu en fais trop« , « tu te la joues« , « tu t’y crois trop« … Qui n’a jamais entendu ce genre de remarque ? Pour autant, c’est précisément le noeud du problème.

A force de ne pas vouloir être critiqué pour « en faire trop », on finit par ne pas en faire assez. Et ensuite on regrette. « J’aurais du placer cette phrase« , « j’aurais du prendre plus mon temps« , « j’aurais du être plus drôle« … Mais il est trop tard.

Et rassurez-vous, je n’échappe pas à la règle : mon « expertise technique » ne me prémunit pas contre mes faiblesses humaines. Mais pour progresser ensemble, je vous propose de découvrir ci-dessous une traduction personnelle du poème « Our Deepest Fear » par Marianne Williamson (traduction personnelle = j’ai supprimé toute référence religieuse). La version originale est juste en-dessous.

Notre plus grande peur n’est pas d’être incapable.
Notre plus grande peur est d’être puissant au-delà de toute mesure.
C’est notre lumière, pas notre ombre, qui nous effraie le plus.

Nous nous demandons :
« Qui suis-je, pour être brillant, magnifique, talentueux et fabuleux ? »
Mais en fait, qui êtes-vous pour ne pas l’être ?

Jouer petit ne rend pas service au monde.
Il n’y a rien de sage à vous rétrécir de telle sorte
Que les autres ne se sentent pas en danger à cause de vous.

En laissant notre lumière briller,
Nous donnons inconsciemment aux autres la permission d’en faire autant.
Lorsque nous sommes libérés de notre propre peur,
Notre présence libère automatiquement les autres.

 
 
white flash


Our Deepest Fear
(by Marianne Williamson)

Our deepest fear is not that we are inadequate.
Our deepest fear is that we are powerful beyond measure.
It is our light, not our darkness
That most frightens us.

We ask ourselves
Who am I to be brilliant, gorgeous, talented, fabulous?
Actually, who are you not to be?
You are a child of God.

Your playing small
Does not serve the world.
There’s nothing enlightened about shrinking
So that other people won’t feel insecure around you

We are all meant to shine,
As children do.
We were born to make manifest
The glory of God that is within us.

It’s not just in some of us;
It’s in everyone.

And as we let our own light shine,
We unconsciously give other people permission to do the same.
As we’re liberated from our own fear,
Our presence automatically liberates others.

 



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jemabonne

 

2 commentaires sur « « Notre plus grande peur est d’être puissant au-delà de toute mesure »… mais jouer petit ne rend pas service au monde ! »

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