
Difficile de retrouver l’auteur à l’origine de cette théorie sur l’évolution naturelle des systèmes, mais la plupart des grands domaines d’activité passent par trois grandes étapes successives :
Théisme >>> Humanisme >>> Dataïsme
Si cela vous semble encore obscur, laissez-moi vous détailler les trois grandes étapes :
- D’abord, le théisme, en référence aux dieux (ou à un Dieu unique), c’est-à-dire la croyance en une force supérieure qui organise les choses.
- Ensuite, l’humanisme, en référence aux humains, c’est-à-dire la croyance que les êtres humains sont en mesure de comprendre et organiser les choses.
- Enfin, le dataïsme, en références aux données numériques (la « data »), c’est-à-dire la croyance que les données contiennent la solution pour organiser les choses.
Notez qu’il n’y a pas de jugement de valeur : quelle que soit la source de l’organisation, c’est toujours pour le meilleur ou pour le pire. Les religions ont sauvé des vies et provoqué des guerres ; les humains sont autant capables d’amour que de haine ; la technologie peut vous libérer ou vous aliéner.
Mais cela ne change pas cette tendance évolutive. D’ailleurs, en renfort de cette théorie, dans son livre Homo Deus (la suite du célèbre Sapiens), l’historien Yuval Noah Harari consacre son dernier chapitre à explorer les hypothèses du « dataïsme », qui se résume simplement en un règne de la donnée.
Pour rendre les choses plus limpides, explorons trois exemples de ce schéma d’évolution avant d’en venir aux cryptomonnaies.
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